Le week-end du 31 juillet/1er août, Histoire Vivante au château de Châteaubriant sur le thème « Renaissance ».
La Belle Assemblée intervenait le dimanche pour une présentation d’un programme de danses variées, accompagnées de musiques et chants.
Dix danseurs et danseuses on interprété : Entrée avec la Pavane « La nonette », jouée et chantée, suivie d’un branle de Champagne, le branle de la Haye, le branle des Lavandières et des Pois, Le branle de la Montarde. Barbara et Jean-Baptiste nous ont interprété la belle chanson de Cassandre. Le branle des chevaux, Une courante – Past time in Good Company, chanté à trois voix avec une chorégraphie nous a emporté vers la renaissance d’Angleterre. La « Spagnoletta », une des danses les plus en vogue au XVIe siècle, renaissance italienne, mais très souvent dansée en France. Une autre pavane, Ferrareze de Pierre Phalèse avant de terminer par le branle enlevé d’Ecosse.
Nos musiciens étaient Corinne et ses flûtes, Amaury à la guitare, Audrey au violon, Jean-Baptiste, flûte, chant et arrangement des morceaux. Barbara et sa voix d’or nous a intérprété les trois morceaux chantés.
L’association Saltarelle et Sarabande de Thouars avait invité la Belle Assemblée à animer un stage de danses.
Le 25 janvier 2020, se déroulait dans la salle des réunions de Thouars, un nouveau stage de danses renaissances en compagnie de La Belle Assemblée . Nous avons dansé sur les branles de Champagne, pinagay, la haye, des chevaux, des lavandières, des pois, etc… L’occasion de découvrir et de continuer de s’entraîner pour nos participants.
Un article de la Nouvelle République reflète vraiment bien ce que nous voulons transmettre et l’envie de partages et de découvertes.
Le 25 juillet 2019, la Belle Assemblée participait au bal Renaissance dans la très belle salle des états du château d’Amboise – le bal était animé par « le banquet du Roy » qui nous a régalé de danses variées entre simples et plus élaborées afin de satisfaire les danseurs. Malgré la chaleur, tout le monde a participé, (les enfants aussi) aux danses expliquées par le maître à danser.
Un moment magnifique que ce bal Renaissance dans le château de Blois –
Très belles musiques par le groupe du Banquet du Roy avec un maître à danser qui a parfaitement bien expliqué les diverses danses avec un excellent choix nous permettant de danser certaines qu’on a rarement l’occasion de pratiquer lors des bals comme le Ballet du Canat ou la Gavotte.
Que dire de cette salle des états généraux qui est absolument fabuleuse ?
A la Belle Assemblée, nous réalisons aussi nos costumes pour les bals Renaissance, fêtes médiévales ou prestations.
Ici un exemple: cette cape de velours pour accompagner une robe renaissance. (Tissu: deux rideaux de velours qui ne servaient plus – les galons brodés trouvés sur le net ainsi que le fermoir) + la doublure de satin verte.
Le patron a été réalisé en regardant sur internet la confection de capes.
Nous sommes aussi en train de réaliser des robes du XVe, (robes à tassel) qui serviront également pour les danses italiennes en ajoutant un « manteau » (manta)
Regency – 1er Empire
Pour les bals Regency et pour participer aux fêtes impériales au château du Plessis-Bourré, réalisation de robes et réticules : une de jour (la verte) avec son réticule et une pour le bal qui est en préparation J’ai aussi créé un modéle de spencer à ajouter sur une nouvelle robe de jour. A côté la robe de bal. Un petit chapeau pour aller avec les robes de jour.
On a connaissance de ces danses par les maîtres à danser italien, tels que Domenico, Cornazano et Ebreo. Ils ont divisé leurs danses en deux catégories : « bassadanza (basse-danse) et « balli ». La traduction littérale de « bassadanza » est danse lente ce qui signifie que les danseurs restent au sol et n’ont pas de sauts hauts dans l’air.
Ces danses étaient populaires en Italie entre 1450 (peut-être plus tôt) et environ 1494, voire plus tard. Il faut se souvenir qu’à cette période l’Italie était au coeur de la Renaissance en Europe. Entre 1494 et 1515, l’Italie entre en guerre et les danses ne sont pas au centre de l’intérêt du moment. Ce qui fait qu’il y a un immense écart de plus de 100 ans entre les danses précitées et celles de Caoroso et Negri (milieu, fin du XVIe).
Les danses italiennes comprennent des pas qui leurs sont propres et diffèrent de ceux utilisés dans les danses de la Renaissance française, quoiqu’on retrouve le simple (sempio ou passo), le double (doppio), la reprise (reprisa).
La révérence ou riverenza est différente de celle utilisée en France.
Pour le style de ces danses, Domenico parle dans son traité de la grâce, des manières de se placer et de “fantasmata”, qui équivaut à l’agilité physique contrôlée par la compréhension de la « misura » ( Misura est la manière dont on peut lier les pas au rythme de la musique et l’habilité physique à les interpréter sur le parquet de danse).
Citons ici une de ces danses, La Spagnoletta – elle fait partie des « Balli » du XVIe siècle.
C’est une très belle danse pour des couples.
Voici un exemple dans cette vidéo :
Le 3 novembre, grand bal Renaissance au château de la Colaissière ( 49270 Saint-Sauveur-de-Landemont) organisé par La Compagnie des Hémioles à Saint-Barthélemy-d’Anjou et représentée par Valérie.
Quoi de plus magique que de se retrouver hors du temps, reporté au temps de la Renaissance dans un lieu superbe avec tous les danseurs en costumes, tous plus beaux les uns que les autres ?
Goûter, apéritif, repas délicieux et merveilleusement bien présenté et des danses, variées, multiples, grâce au groupe de musiciens.
Tard dans la nuit, quand le bal s’achève, se retrouver dans les chambres aux meubles d’époque – J’avais la chance pour la deuxième année de retrouver la chambre du Roi René et son beau et grand lit à courtines.