On a connaissance de ces danses par les maîtres à danser italien, tels que Domenico, Cornazano et Ebreo.
Ils ont divisé leurs danses en deux catégories : « bassadanza (basse-danse) et « balli ». La traduction littérale de « bassadanza » est danse lente ce qui signifie que les danseurs restent au sol et n’ont pas de sauts hauts dans l’air.
Ces danses étaient populaires en Italie entre 1450 (peut-être plus tôt) et environ 1494, voire plus tard. Il faut se souvenir qu’à cette période l’Italie était au coeur de la Renaissance en Europe. Entre 1494 et 1515, l’Italie entre en guerre et les danses ne sont pas au centre de l’intérêt du moment. Ce qui fait qu’il y a un immense écart de plus de 100 ans entre les danses précitées et celles de Caoroso et Negri (milieu, fin du XVIe).
Les danses italiennes comprennent des pas qui leurs sont propres et diffèrent de ceux utilisés dans les danses de la Renaissance française, quoiqu’on retrouve le simple (sempio ou passo), le double (doppio), la reprise (reprisa).
La révérence ou riverenza est différente de celle utilisée en France.
Pour le style de ces danses, Domenico parle dans son traité de la grâce, des manières de se placer et de “fantasmata”, qui équivaut à l’agilité physique contrôlée par la compréhension de la « misura » ( Misura est la manière dont on peut lier les pas au rythme de la musique et l’habilité physique à les interpréter sur le parquet de danse).
Citons ici une de ces danses, La Spagnoletta – elle fait partie des « Balli » du XVIe siècle.
C’est une très belle danse pour des couples.
Voici un exemple dans cette vidéo :